JennyBitch
Tous les articles postés sur ce blog ont été écrits sous l'influence du THC.
A prendre donc au deuxième degré.
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Pourquoi je fuis autant la réalité?
Parce que c'est la seule façon de la supporter.
" Ma vie est un désastre
mais personne ne le voit
car je suis très poli : je souris tout le temps.
Je souris parce que je pense que
si l'on cache sa souffrance elle disparaît.
Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible
donc elle n'existe pas,
puisque nous vivons dans le monde du visible,
du vérifiable, du matériel "
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Tribune
missdiamond : SALutttt
missdiamond : koi?
JennyBitch : Quoi?..
missdiamond : :P J'ai du me tromper lol
bluedragonfly : J'ai lu pas mal d'articles. Je crois que t'es un peu mon côté sombre, celui que je n'arrive pas à traduire en mots, qui voudrait tout foutre en l'air, tout sauf l'amour, et vivre une freeparty éternelle...
missdiamond : ^^yo
missdiamond : héééhooo
Tigralicia : On ne vit qu'une fOis, CARPE DIEM :)
Il faut avancer, aller de l'avant, accepter, recommencer, continuer, oublier, ne pas ressasser les amours du passé, ne pas discourir sur les malheurs de nos vies, s'en faire une armure, se les mettre dans la poche, s'en servir à bon escient pour se construire, pour se forger un caractère une personnalité, pour devenir soi...
missdiamond : T'Es ouuuu
JennyBitch : J'ai plus vraiment la notion du temps .. je reviens 'vite' mais je reviens..
missdiamond : hurry up!labitche :) Mais prends ton temps aussi!
JennyBitch : Merci de ta patience, et de continuer à me suivre, ça me touche..
J'ai posté =)
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Ailleurs
Happiness could be just a glass of wine
Coup de nostalgie ce soir. J'ai encore le gout amer du vin dans la bouche. On a beau être-pauvre-comme-Kenny, ça m'empêche pas d'faire un restau tous les dimanche soir. Et puis, à Darty quand j'ai sorti mes sandwichs au foie gras, j'me suis plutot sentie riche-comme-Token mais ce n'est qu'une question de point de vue après tout.
Coup de nostalgie parce que.. je sais pas vraiment pourquoi en fait. Ca fait quelques semaines que je retourne parfois dans le passé. C'est plutot inconfortable comme situation.
Je comme à redescendre, faut que je me re roule un joint.
Ca y est c'est fait, en moins de trois minutes, Cécilia a chronométré *fière*.
J'ai terminé mon stage samedi. C'est-trop-triste parce que je n'ai strictement aucune envie de reprendre les cours demain, on est dimanche soir il est 22h20 j'ai pas commencé mes devoirs, il serait temps de s'y mettre. Et puis, j'étais bien en mode vendeuse à Darty. Bonne ambriance de taff, j'aime vendre et le temps passait plus vite.
Et y'a mon responsable que j'baise mille fois, pas pour son physique mais pour son putain de charisme. Même que j'lui ai dit que j'étais lesbienne mais putain ça n'empêche pas.
Il m'a cernée direct, il a tout vu, il voit tout, il analyse tout et j'crois que j'ai craqué.
"Fais attention à toi parce qu'il peut pas s'en empêcher, quand il voit une chatte faut qu'il rentre dedans. J'étais pareil à son âge."
J'aurais du lui dire "Ah.. pourquoi ne l'es-tu plus maintenant?"
Mais nan, c'est mon responsable/tuteur/manager, j'peux pas.
Mais c'est terminé maintenant, j'vais redevenir étudiante.
J'ai cette envie de partir en vacances, le genre de vacances que j'aie passé en Grèce, j'veux faire la spring break à Cancùn, j'veux du sea, sex and sun and alcohol. Envie de soleil, de danser, d'me rendre ivre, c'est amusant dans "vivre", il y a "ivre" ..
Y'a des fois où j'me pose des questions. Pourquoi j'ai ce besoin de me défoncer tous les soirs? Pourquoi j'dois m'buter la gueule à chaque fois que je sors?
Je vais pas si mal que ça, mais pourquoi ce besoin de fuir? ce besoin d'éviter chez moi le plus possible?
Je fuis quelque chose mais je ne sais pas quoi.
Je suis tout le temps à découvert et j'm'en fous. J'refuse que l'argent devienne un problème, j'aime me prendre pour une gosse de riche, de vivre ma vie comme je l'entends.
J'me défonce parce que je vis dans un monde qui crève. Une France qui laisse crever les pauvres mais qui sauvent ceux qui ont de quoi s'offrir un four encastrable.
On est conditionné à aimer, conditionné à vivre.
Je me souviens d'un cours de management qui parlait d'"indicateurs éconimiques". Je ne savais pas ce que c'était, Mélo m'a expliquée que c'était un point de comparaison. Et tout est question de points de comparaison. On apprend ce qui est soit disant bien et soit disant mal, le monde a besoin de se rendre compte, le monde ne peut vivre sans comparaison. Tout est relatif. Je ne veux pas être relative.
Le langage du bourré est mes yeux la caractèristique universelle énoncée par Leibniz. C'est le seul langage qui ne comprend aucune faute, comme il n'y a aucune règle, le seul langage qui est compris par tous et qui peut être compris par tous. Donnez du vin à la Terre!
Alors en attendant que ce putain de monde se soit rendu compte, je pratique la seule chose qui peut sauver le monde.
J'ai besoin de fuir le conditionnement dans lequel on a été crée, les normes et les putain de points de comparaison qui ont tout gâchés.
J'suis à l'ouest, on me qualifie souvent de décalée, et j'assume,
j'veux être une étoile, c'est pour ça que j'ai la tête dans les nuages.
Ma réalité est mieux que la votre.
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aphone
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J'aime chez toi tu sais =)
J'suis contente que t'es pas arrêté de blogger, contente d'avoir eu ta nouvelle adresse !
Well voilà j'ai pas le temps de commenter plus mais je vais repasser !
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à 15:32